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Symposiums : thème 3Symposium 3220 : Situations d’apprentissage sous tensions : reconsidérer les relations entre travail, formation et langageCoordinateurs : Laurent FILLIETTAZ, Lucile VADCARD, Laurent VEILLARD et Paul OLRY Toute tâche dans le travail humain est soumise à des injonctions institutionnelles. C’est particulièrement vrai dans les dispositifs de tutorat dont la finalité est de développer les apprentissages, mais aussi l’autonomie d’un sujet travailleur. Ce sont des prescriptions institutionnelles et organisationnelles produites par les organisations, les systèmes, les hiérarchies pour cadrer le travail. Cette autonomie est le plus souvent gagnée par la démonstration d’une compétence détenue et attestée par une performance atteinte. Toutefois, les évolutions actuelles des systèmes techniques et plus largement du travail, conduisent les systèmes de gestion des hommes à rendre compte de façon conséquente des conditions réunies, des moyens employés, des tâches effectuées, des raisonnements tenus pour une performance satisfaisante. Cela conduit les professionnels expérimentés comme novices à prendre la parole tant pour répondre à cette demande d’accountability que pour concevoir un plan d’action, que pour agir en collectif. Nombre d’auteurs considèrent que c’est par cette reprise en main qu’est la mise en mots et en discours de leur métier, que s’acquière et se développe l’autonomie de sujets travaillants. Comme d’autres approches de recherche sur l’action des travailleurs, la didactique professionnelle prend en compte de façon inégale la question des discours, du langage et des mots dans lesquels s’énonce et s’exprime le travail et ses conditions de mise en œuvre. Si Mayen (2002), puis Vinatier (2007, 2008) se sont attachés à faire sa place au langage dans des études de didactique professionnelle, la grande majorité des travaux conduits en son nom mobilisent bien les discours et les mots, sans informer de la méthodologie adoptée et sans que la façon de recueillir et de traiter les discours soit explicitée. L’objet de ce symposium est donc de s’ouvrir à d’autres approches lors du colloque à venir. De nombreux travaux manipulent en didactique professionnelle (Piot, 2012 ; Olry, 2016 ; Tourmen, 2012 ; Vadcard, 2013) un matériel de verbalisations recueilli en situation de travail, par élicitation, explicitation, confrontation. L’analyse des raisonnements qui soutiennent les discours à propos ou dans l’action, sont produites dans le cadre de la conceptualisation dans l’action proposé par Vergnaud (1985), Pastré, Mayen, Vergnaud (2006), puis Pastré (2011). Le symposium s’intéressera donc à la production des discours et à leur traitement (Filliettaz, 2002, 2014 ; Veillard, 2015 ; Mayen, 2002) par les chercheurs intéressés à la relation travail/ formation. Dans cet esprit, les terrains mettant en relation des travailleurs en relation d’apprentissage (tutorat, apprentissages entre pairs, transmission professionnelle…) seront au cœur du symposium. Les questions auxquelles les contributeurs sont invités à répondre dans leurs contributions concerneront donc en priorité la perspective méthodologique des démarches adoptées :
Les communications de ce symposium s’inscrivent dans la dominante du thème 3 et prennent appuis sur des résultats de recherche empirique et/ou de contributions théoriques. Mots-Clefs : Langage, travail, formation, apprentissage, tutorat, métier.Communication n°3201, Laurent FILLIETTAZCommunication n°3202, Marine PELÉ-PEYCELON, Laurent VEILLARD et Bruno CUVILLIERCommunication n°3203, Jérôme GUERINCommunication n°3204, Lucile VADCARDDe la parole sur le travail à un modèle du travail : quelques questions de méthodes Communication n°3205, Paul OLRYCommunication n°3206, Dominique GUIDONI-STOLTZSymposium 3320 : Usages de la didactique professionnelle : rapport entre les enjeux, les conditions, les contenus et les méthodologies de l’analyse de l’activitéSéminaire doctoral de l’équipe Développement Professionnel et Formation – UBFC- Agrosup-Dijon Coordinateurs : Youri MEIGNAN et Sarah MACLER Depuis 6 ans, les doctorants de l’équipe DPF de Dijon organisent un séminaire quasi-mensuel pour soutenir la réalisation des travaux de thèses dirigés par Patrick Mayen et Paul Olry (parfois en co-direction avec d’autres professeurs). Au moyen de différentes formes d’organisation du séminaire, l’idée est de permettre à chaque doctorant de faire le point dans l’avancée de ses travaux et en même temps de favoriser l’élaboration d’une culture commune sur laquelle chacun peut s’appuyer pour développer sa proposition singulière. Si certaines thèses ont déjà été soutenues, d’autres sont sur le point de l’être, quand d’autres commencent ce long chemin. Ce symposium se propose d’ouvrir ce séminaire au cours du colloque de Didactique Professionnelle. Il s’agit de donner à voir différents travaux menés par ces doctorants, avec le point de vue des doctorants et des directeurs de thèses, d’une part. D’autre part, ce symposium est l’occasion d’interroger les éventuelles spécificités d’approches de la formation professionnelle, ses conceptions et ses didactisations, que l’histoire de ce séminaire pourrait avoir favorisées. L’analyse du travail, l’analyse de l’activité en didactique professionnelle est une question abordée par tous ces doctorants et représente une préoccupation pour l’ensemble. Il s’agit donc ici de soumettre à la discussion scientifique une diversité de recherches en cours, en pointant principalement la question de rapport entre les enjeux, les conditions, les contenus et les méthodologies de l’analyse de l’activité en situation de travail pour la formation et l’apprentissage et/ou de l’analyse de l’activité en situation de formation pour le travail. Ces propositions d’analyse d’activités mettront en relief les opportunités et contraintes institutionnelles qui semblent intervenir dans les possibilités de développement des activités analysées, ainsi que sur les conditions d’analyse. Mots-Clefs : Didactique professionnelle, analyse de l’activité, institution, situationCommunication n°3301, Patricia CHIROTCommunication n°3302, Marie-Thérèse FROISSARTLa situation de soin en kinésithérapie Communication n°3303, Isabelle GABORIEAU et Christian PELTIERCommunication n°3304, Anaïs LOIZONCommunication n°3305, Sarah MACLERCommunication n°3306, Patrick MAYENCommunication n°3307, Youri MEIGNAN et Claire MASSONL’institution apprend-elle des développements des activités ? Si oui, comment ? Communication n°3308, Jany ROUSSET |